Musique et religion: en quel sens peut-il y avoir du black metal chrétien?

S’il y a une thèse récurrente sur les sites et forums de métal, dès que l’on évoque les polémiques avec certains chrétiens ou encore l’unblack metal, qui m’a toujours étonnée, c’est bien la suivante: la musique et la religion seraient deux réalités complètement séparées, qui n’auraient rien à voir, et la tradition chrétienne, par exemple, n’aurait rien à apporter à la compréhension de telle ou telle musique, ni à l’activité de création musicale elle-même.

Ce week end, sur un forum de black metal, l’un des membres m’écrivait encore que parler d’une relecture chrétienne du black metal, cela a autant de sens pour lui que parler de la relecture du BM par un vendeur de merguez (EDIT: il s’agit de Sakrifiss, sur le forum Postchrist (http://forum.postchrist.com/post240086.html#p240086), qui me fait par ailleurs savoir qu’il n’a pas écrit que cela n’avait pas de sens mais qu’il trouvait ça « drôle ». J’aurai dû effectivement relire son commentaire avant de le citer et je lui présente mes excuses. Je pense néanmoins que sa remarque traduit un certain étonnement de beaucoup de black métalleux face à l’idée de joindre  religion et musique dans le projet d’un « BM chrétien », ce qui justifie quand même à mes yeux l’écriture de cet article) .

En sens contraire, certains des plus grands noms de la musique pensaient juste l’inverse.  Selon Jean-Sébastien Bach:

« Le but de la musique ne devrait être que la gloire de Dieu et le repos des âmes. Si l’on ne tient pas compte
de cela, il ne s’agit plus de musique mais de nasillements et beuglements diaboliques. » (Etre témoins de l’Evangile aujourd’hui (2/4): Jean-Sébastien Bach, sur Protestants.org).

D’une manière certes très différente, je remarque que si la plupart des musiciens célèbres du black metal sont très opposés au christianisme, la religion semble être une préoccupation très importante pour eux:

Ainsi, Euronymous, dans une interview accordée une semaine avant sa mort, déclarait:

« Je crois en un Diable cornu, un Satan personnifié. Mon avis est que les autres représentations ne sont que des conneries. Je déteste ces gens qui pensent ces trucs débiles pour aboutir sur une paix éternelle dans le monde, et oser se qualifier de satanistes, comme tant le font. Le satanisme vient de la religion chrétienne, un point c’est tout. Je suis une personne croyante, et je combattrai ceux qui utilisent ce nom n’importe comment. Les gens ne sont pas supposés croire en eux mêmes et être individualistes. Ils sont supposés obéir, et être les esclaves d’une religion » (Interview Euronymous
Par Esa Lahdenpera pour KILL YOURSELF ! MAGAZINE
Traduction : Vivien, sur le site Antithetik
,).

Vikernes a contribué à fonder une nouvelle religion recomposée, l’odalisme, et s’exprime dans certaines de ses interviews comme s’il se croyait revenu à l’époque viking.

Morgan, de Marduk, se dit sataniste théiste. Il déclare dans une interview:

« Black Metal is meant to be Satanic« , donc qu’il est lié par essence à une forme de croyance religieuse (Interview par Terrorizer) .

Et son acolyte Legion déclare ailleurs:

 » L: Yeah, they will, for sure. If the only supernatural Evil that ever existed on Earth was in the dark ages, in 1300 or something, then why would we be around doing what we do, if we didn’t believe that thing still exists? We’re looking at it from a different point of view, in a different century, but the lyrics regarding Marduk will always have a Satanic base, because that is what this band is really all about. It will be the same lyrics as always, but with a different touch, you could say. […] L: Just because you don’t believe that the trolls are running around in the forest anymore doesn’t really mean to me that there is no higher power. I believe in an [incomprehensible] divinity, a force so great our brains cannot get the whole picture, we can only see fractions of it. And it’s so powerful, you are -nothing-, you’re like a tiny little shit compared to that power, and that is what we believe in. That is our aim, with our lyrics, to hammer the last nail in the coffin of Christianity, and give praise to something which we feel is better » (Interview de Legion de Marduk par le site Chronicles of Chaos).

Je n’en fait pas non plus une loi universelle. Beaucoup de métalleux sont athées, probablement une majorité, et les convictions religieuses exprimées plus haut peuvent être jugées de manière assez légitime comme étant malsaines et détachées des réalités, et suscitent la défiance et l’ironie, même chez la plupart des adeptes du black metal. Ces citations visent juste à montrer que la préoccupation religieuse, si dévoyée et paradoxale soit-elle, n’est pas étrangère à l’histoire du black metal.

Deux thèses semblent donc s’affronter: 1) la musique n’a aucun rapport avec un contenu religieux, et chercher à les relier tendrait même à l’appauvrir, 2) certaines musiques ont un rapport extrêmement fort et originaire avec certaines formes de religiosité (le classique avec le christianisme, le BM avec le satanisme ou le néo-paganisme) et représentent en quelque sorte la traduction en notes des idées etdes valeurs véhiculées par ces religiosités.

A l’appui de la première thèse, la citation suivante apporte un éclairage intéressant:

 » Il y a une manière d’utiliser la musique à des fins évangélisatrices qui revient en dernière analyse à pervertir la musique aussi bien que le message au service duquel on entend l’instrumentaliser; ainsi lorsque des gens soucieux d’évangélisation se demandent quel genre musical plaît au milieu dans lequel ils aimeraient faire des adeptes, et collent des paroles censément « chrétiennes » sur des musiques dont l’inspiration originelle est contrairement étrangère au christianisme, ou composent des pièces qui, comme dans une bonne partie du « rock chrétien », singent ces genres musicaux là. La démarche est en l’occurrence exactement l’inverse de celle qui, au XVIème siècle, fit le succès des psaumes huguenots: les étudiants parisiens, dit-on, s’amusaient à les chanter dans Le-Pré-aux Clercs, sans même avoir aucun désir d’adhérer à la Réforme; cette musique, tout simplement, leur plaisait; mais à l’origine, c’est bel et bien la lecture des psaumes et la piété réformée qui en avaient inspiré la composition.

Personne ne songerait à reprocher à Johann Sébastien Bach ou à Felix Mendelssohn l’inspiration profondément chrétienne et protestante de leur musique: elle fait trop étroitement corps avec ce qu’ils ont composé, et, dans le cas des messes et oratorios, avec les paroles que portent leurs oeuvres. Les mélomanes ne se demandent pas non plus si ces pièces-là sont chrétiennes ou non; il leur suffit qu’elles soient de la bonne et grande musique.  Et parmi eux, les chrétiens les plus convaincus ne voient pour leur part aucun inconvénient à écouterdes pièces composées ou jouées par des artistes peut-être complètement étrangers à leurs propres convictions, pourvu que ces prestations musicales aient à leur tour la qualité, donc aussi toute la spiritualité voulue (la spiritualité n’est pas une exclusivité du christianisme ou de la religion); à l’occasion, ils n’hésiteraient pas à faire place à de telles oeuvres dans un cadre expréssement cultuel. Mais en même temps, il faut reconnaitre que toutes les musiques ne conviennent pas à toutes les circonstances: les unes sont faites pour l’opéra, les autres pour le culte, ou pour des concerts en chambre. Là encore personne ne songerait à leur reprocher » (Théâtre et christianisme Par Bernard Reymond,François Rochaix, p.167 et 168).

On retrouve dans les premières lignes de ce passage un excellent résumé des reproches souvent exprimés par les métalleux au métal chrétien (celui notamment de plaquer, pour plaire, des paroles sur un contenu musical qui n’a rien à voir). Avouons-le, cet écueil n’a pas toujours été évité.

Les dernières lignes rappellent également cette critique légitime du rapport entre paroles et musique dans le metal chrétien.: « toute les musiques ne conviennent pas à toutes les circonstances« . Ainsi, j’ai moi-même beaucoup de mal à imaginer un Alleluia, chant exprimant par excellence la joie de la résurrection pascale, sur du black metal, musique sombre, souvent dépressive, souvent violente (par contre je connais plusieurs Alleluia joués sur du metal symphonique).

Il ya donc là un écueil potentiellement sérieux pour l’unblack metal: plaquer des paroles sur une inspiration musicale qui leur est étrangère, voire opposée. Est-ce à dire que l’unblack metal est un oxymore, comme beaucoup le soutiennent?

Le texte cité comporte un autre passage qui devrait permettre à mon avis de répondre à cette question, et d’illustrer la seconde des thèses que j’ai évoquées:

« Personne ne songerait à reprocher à Johann Sébastien Bach ou à Felix Mendelssohn l’inspiration profondément chrétienne et protestante de leur musique: elle fait trop étroitement corps avec ce qu’ils ont composé, et, dans le cas des messes et oratorios, avec les paroles que portent leurs oeuvres.« 

La musique doit faire corps avec l’inspiration. Si le black metal chrétien est possible, il semble donc qu’il puisse y avoir deux types d’unblack: un « mauvais », qui singe le black metal dans son inspiration tout en plaquant dessus des paroles chrétiennes, et un « bon », qui arrive  à faire correspondre à la musicalité propre au black une inspiration proprement chrétienne. L’inspiration chrétienne doit toucher la musique, la rendre meilleure, faire que le morceau d’unblack soit appréciable non seulement par ses paroles, mais parce que c’est de la bonne musique, du bon black metal. Le black metalleux chrétien doit apporter la preuve que sa foi chrétienne n’influe pas seulement sur ses textes, mais transfigure sa musique, apporte quelque chose sur le plan artistique au black metal.

Arrivés à ce point, beaucoup de black metalleux vont me faire l’objection suivante: faire « correspondre » la musicalité du black à une « inspiration chrétienne » n’a pas de sens, puisqu’il s’agit de réalités d’ordre complètement différent. Le black metal est avant tout de la musique, avec une finalité esthétique, qui touche à la sensibilité et aux émotions. Alors que le christianisme semble avoir pour objet une croyance d’ordre intellectuel en un être invisible , et avoir pour finalité le combat du bien et du mal, la morale et non l’esthétique.

Reprenons: d’une part, le christianisme, comme toute religion, ne se réduit pas à une « croyance »: il engage tout l’être du croyant, y compris ses émotions, sa sensibilité: sa foi pousse le croyant à se détacher de certaines émotions, comme la haine, la jalousie, pour se tourner vers d’autres: la joie, l’amour, la confiance, l’espérance…Cette sensibilité est mobilisée par diverses activités de sa vie chrétienne: la messe, par la liturgie, la symbolique, la prière personnelle, le service dans la paroisse, les échanges en communauté… Plus profondément, sa foi engage l’ensemble de l’existence du croyant, lui donne un sens, une perspective, une espérance: elle introduit de la beauté dans sa vie et dans son âme.

Et c’est un peu pareil pour la musique, d’une certaine façon: beaucoup de métalleux témoignent du sens qu’elle a donné à leur vie, de la manière dont les sonorités du metal touche à quelque chose à l’intérieur d’eux-mêmes, leur permet de se sentir autrement et mieux:

« Le sentiment dionysiaque de dépassement dont je te parlais, il m’arrive de le retrouver tout seul quand je bosse ma batterie […], ce sentiment de facilité, de force qui te dépasse, qui te fait te sentir puissant » (« Christophe », cité par Niclas Walzer dans Du paganisme à Nietzsche: se construire dans le metal, Ed. du Camion Blanc, 2010, p. 188).

Il ya donc un fond d’esthétique dans le sentiment religieux, qui donne pour ainsi dire une harmonie à notre existence, et un fond « religieux » dans le métal, qui donne du sens à notre être, notre « âme », et nous fait appartenir à une « communauté », celle des métalleux, nous donne une identité, au delà du plaisir esthétique ressenti à l’écoute des morceaux:

« Le domaine de l’esthétique – dans son lien étroit avec le symbolique, le sacré, le rituel, le communautaire – est un espace de compréhenion de l’homme et de l’univers, imprégné par la norme et par le concept; il nous renvoie ainsi à l’éthique et à la pensée. Or, si la religion est directement concernée par cette référence à l’esthétique, ce n’est pas seulement parce qu’elle emprunte à l’art des signes sensibles lui permettant de s’exprimer et de s’identifier, ou parce qu’elle est, dans une large mesure, source d’inspiration d’oeuvres d’arts, c’est aussi, et d’abord, parce qu’elle procède des mêmes interrogations fondamentales de l’homme sur lui-même et sur son image, et/ou parce qu’elle se trouve réinterprétée elle-même sur le mode esthétique » (Jacques Sutter, Musique et religion : l’emprise de l’esthétique, p.20, Archives des sciences sociales des religions, n° 94, 1996).

 Il apparait donc clairement que réinterpréter religion et musique l’une par l’autre n’a rien d’absurde, et est même très peu original, même s’il est vrai que cette entreprise comporte le danger toujours présent d’asservir l’une à l’autre. En effet, la musique traduit les sentiments et l’intériorité de l’artiste, et le sentiment religieux nourrit cette intériorité, et lui donne une profondeur, pour peu qu’on y adhère et qu’on cherche à l’approfondir. L’inspiration chrétienne doit soutenir la force musicale du morceau, et non l’assujettir à des paroles plaquées sur une musique « neutre ». Elle doit faire sens par, dans et pour la musique, et non indépendamment d’elle ou malgré elle.

Est-ce  possible dans le cas du black metal chrétien? Je viens d’écrire moi-même que  »  sa foi pousse le croyant à se détacher de certaines émotions, comme la haine, la jalousie, pour se tourner vers d’autres: la joie, l’amour, la confiance, l’espérance ». Or, c’est précisément les émotions dont le chrétien cherche à se détacher peu à peu qui sont valorisés par le black metal. Contradiction insoluble? Je ne le pense pas. En effet, comme j’ai cherché à le montrer précédemment, la souffrance, la colère, l’angoisse, le désespoir, toute la palette des sentiments négatifs joue un grand rôle dans la vie spirituelle de tout chrétien. Chaque croyant engagé de façon active dans sa foi a fait de temps à autre l’expérience d’une rencontre avec Dieu, dans sa prière, par des rencontres, etc. Mais il fait le plus souvent l’expérience de l’absence apparente de Dieu, dans la sécheresse de la prière, dans la subsistance du mal dans le monde, etc. Plusieurs psaumes commencent par l’expression du désespoir ou de la colère du palsmiste, dans le livre de Job, Job passe l’essentiel du récit à se plaindre et à adresser des reproches à Dieu. Dans l’Ecclésiaste, l’auteur écrit que tout est vanité parle du désespoir. La Passion du Christ et sa mort ont une place centrale dans les évangiles, ainsi que dans la foi chrétienne, et sont rappeléesà chaque messe, lors de l’anamnèse.

Si la Bible elle-même évoque si souvent ces thématiques très proches de celles du black metal, pourquoi pas les musiciens chrétiens? Il est vrai que pour un chrétien, à la fine pointe du désespoir et de la souffrance, il y a toujours l’espérance et le Salut qui se profilent. Mais pourquoi cette spécificité ne viendrait pas nourrir l’inspiration musicale de l’unblack metalleux, apporter une plus value à sa musique par rapport aux courants préexistants du BM, et lui permettre un apport proprement musical, et pas seulement idéologique, à la palette de contenus d’intériorité et à l’expression esthétique de ceux-ci déjà présentes dans les plus grands morceaux du BM?

Je ne me juge pas assez compétent musicalement pour prendre un par un les groupes d’unblack et pour examiner si c’est ou non le cas pour chacun d’entre eux, mais je voulais juste montrer que le black metal chrétien ne se réduit pas à un oxymore ou un instrument de prosélytisme, mais qu’il peut véritablement apporter quelque chose musicalement, même si évidemment la musique ne se confond pas avec la religion, et qu’on peut évidemment composer et jouer des morceaux très profonds et intenses de BM sans du tout s’intéresser au christianisme ou avoir une réflexion particulièrement poussée sur la portée spirituelle ou existentielle de la musique (c’est d’ailleurs le cas majoritaire jusqu’ici, comme chacun sait).

En effet, le black metal traduit musicalement la souffrance (plus que le mal à mon avis: la mélancolie, la haine, la colère, le désespoir, le nihilisme sont pour moi l’expression d’une souffrance, d’un mal être) et l’épreuve de la souffrance est essentielle dans la vie spirituelle de tout chrétien et dans la Bible (même s’il ne s’agit pas pour le chrétien de s’y complaire mais de l’endurer dans l’Espérance). Il y a donc bien des thématiques et des inspirations compatibles entre le christianisme et le black metal, des états d’être qui peuvent être traduits de manière cohérente et avec force par la musicalité propre au BM et en même temps trouver une signification positive dans  le contenu de la foi chrétienne.

Ainsi, le groupe d’unblack Lengsel propose la traduction chrétienne suivante de thématiques propres au black metal:

  Avmakt

[Words: Ole Halvard, Music: Ole Halvard and Lengsel]

Vind vær min Herre
Du Er
Vind vær min Herre
Du Er
Du river meg løs
Fra verdens
Min tomhet
Jeg kan intet gjøre
Jeg føres
Storm
Du minste vindpust
Lær meg
Jeg lever

Hvordan kan jeg
Knuser alltid egne drømmer
Fører skam over egen higen
Det levde liv spotter
Det største under
Så flommer hatet

[PARALYSIS]

Wind be my Lord
You Are
Wind be my Lord
You Are
You take me (tear me) away
From this world’s
My emptiness
I can nothing do
I’m moved
Storm
You smallest Breath of Wind
Teach me
I live

How can I
Always ruining my own dreams
Bringing shame upon my own will
When the life lived scorns
The Greatest Wonder
 Hate overflows (Paroles sur Dark Lyrics).

24 Réponses to “Musique et religion: en quel sens peut-il y avoir du black metal chrétien?”

  1. @Darth Manu:

    Super billet! Chapeau bas!…Si, si, j’insiste… Extrêmement bien documenté, étayé, justifié. Bravo!

    Néanmoins, à te lire, j’ai l’impression de faire partie (ce qui n’est pas le moindre des paradoxes), des black métaleux incapable de comprendre l’undblack metal.

    Je voudrais revenir sur la citation que tu fais de Nicolas Walzer :

    « Le sentiment dionysiaque de dépassement dont je te parlais, il m’arrive de le retrouver tout seul quand je bosse ma batterie […], ce sentiment de facilité, de force qui te dépasse, qui te fait te sentir puissant »

    Je me suis intéressé un peu à l’histoire de la musique, il y a quelques temps, à la lecture de Jean-Jacques Rousseau, de Schopenhauer et de Nietzsche. J’aimerai te parler de ce « sentiment dionysiaque » qui est typiquement nietzschéen. C’est ce sentiment qui, selon Nietzsche, fait la musique, essentiellement d’ailleurs. C’est que, si je comprends bien Nietzsche (La Naissance de la Tragédie), il établit une critique de la déviance de la conception de la musique grecque (qui devrait être dionysiaque) par les chrétiens, qui ont rendu cet art « apollinien » (tendance à l’intellectualisme, donc au sacré, dans le sens intellectuel du terme. Le dieu chrétien serait un dieu de la raison, alors que le dieu de la musique – Dionysos – serait le dieu du plaisir).

    Pour faire clair : Nietzsche reproche au Chrétiens d’avoir dévoyé l’art de la musique en le rendant « intellectuel » (je résume en gros). Alors, si le black est un art dionysiaque, qui a pour objet de nous faire évader des morosités quotidiennes (dans la droite ligne de Schopenhauer), alors il ne peut pas être sacré dans le sens chrétien du terme… Par contre, d’un certain point de vue, si l’on croit au dieu des plaisirs, le black peut être considéré comme un art du sacré, ce que Nietzsche ne contredirait pas, je pense (même si ce n’est pas si simple. En effet, je pense que l’esthétique musicale de Nietzsche est incompatible avec les musiques issues du rock, comme le metal… On pourra en reparler, si cela t’intéresse, mais tel n’est pas le sujet ici…). En effet, pour Nietzsche, l’art dionysiaque s’oppose forcément à l’art chrétien.

    Néanmoins, si je dois comprendre ta thèse, c’est d’estimer que si on considère que fondamentalement, l’objet de la musique est le sacré (cf la citation de JS Bach que tu fais au début), le fait de se dégager du sacré pour se diriger vers le profane pourrait constituer un danger pour le sacré. Le danger serait alors de considérer le « profane » comme étant la norme, et le « sacré » comme l’exception. A ce niveau, le black pourrait être caractéristique de l’expression de ce danger, puisque justement, en évacuant le « sacré » dans le sens chrétien du terme, il fait du « profane » la norme (ce qui expliquerait donc l’athéisme que la majorité des blackeux revendiqueraient), au point même de le « sacraliser » tout comme Nietzsche a sacralisé le dionysiaque, ce qui expliquerait donc l’engouement dans une certaine mesure vers l’hédonisme et de là, le satanisme (cf toutes les théories de La Vey in La Bible Satanique). Et la boucle est bouclée… Au final, les « vrais » blackeux vont considérer l’objet de leur musique comme étant fondamentalement sacré, comme les chrétiens… Sauf qu’ils n’ont pas le même sens du sacré.

    En conclusion : je ne pense pas qu’on puisse mettre des paroles sacrées dans le sens chrétien du terme sur des musiques sacrées dans le sens dionysiaque du terme. C’est exactement ce que je comprends quand je lis : « Le sentiment dionysiaque de dépassement dont je te parlais, il m’arrive de le retrouver tout seul quand je bosse ma batterie […], ce sentiment de facilité, de force qui te dépasse, qui te fait te sentir puissant »

    • Merci pour cette objection détaillée. Je ne suis pas super fort sur Nietzsche, mais je le connais un tout petit peu, maïtrise de philo oblige.

      Je pense que l’un des gros reproches de Nietzsche au christianisme, dans l’art comme en métaphysique, est d’avoir oublié le caractère tragique de la vie, ce qu’il appelle en effet le « dionysiaque ».

      Il définit le dionysiaque de la manière suivante:

      « Dans la science des mystères la douleur est sanctifiée : le « travail d’enfantement » rendant la douleur sacrée, – tout ce qui est devenir et croissance, tout ce qui garantit l’avenir nécessite la douleur… Pour qu’il y ait la joie éternelle de la création, pour que la volonté de vie s’affirme éternellement par elle-même il faut aussi qu’il y ait les « douleurs de l’enfantement »… Le mot Dionysos signifie tout cela : je ne connais pas de symbolisme plus élevé que ce symbolisme grec, celui des fêtes dionysiennes. Par lui le plus profond instinct de la vie, celui de la vie à venir, de la vie éternelle est traduit d’une façon religieuse, – la voie même de la vie, la procréation, comme la voie sacrée… Ce n’est que le christianisme, avec son fond de ressentiment contre la vie, qui a fait de la sexualité quelque chose d’impur : il jette de la boue sur le commencement, sur la condition première de notre vie… » http://fr.wikisource.org/wiki/Crépuscule_des_idoles

      Le dionysiaque est l’affirmation de la vie dans sa dimension tragique: la vie est joie, elle est aussi souffrance, et nier la souffrance (ou chercher à la dissimuler ou la condamner), c’est aussi nier la vie.

      L’apollinien masque le tragique derrière la beauté et la raison, la nature derrière la culture. Il appauvrit la vie en dissimulant son caractère tragique, en l’idéalisant:

      « Que signifie les oppositions d’idées entre apollinien et dionysien, que j’ai introduites dans l’esthétique, toutes deux considérées comme des catégories de l’ivresse ? – L’ivresse apollinienne produit avant tout l’irritation de l’œil qui donne à l’œil la faculté de vision. Le peintre, le sculpteur, le poète épique sont des visionnaires par excellence. Dans l’état dionysien, par contre, tout le système émotif est irrité et amplifié : en sorte qu’il décharge d’un seul coup tous ses moyens d’expression, en expulsant sa force d’imitation, de reproduction, de transfiguration, de métamorphose, toute espèce de mimique et d’art d’imitation. » Aussi dans le Crépuscule des idoles. Les deux citations son taussi dans l’article de Wikipedia sur Nietzsche.

      Les arts plastiques sont appoliniens de nature. La musique, elle, est dionysiaque. Ce n’est pas seulement le rock pour lui qui est dionysiaque,comme tu le rappelles, c’est la nature de la musique toute entière d’exprimer le tragique de l’existence, et la musique « apollinienne » est pour lui une musique malade, dont le danger est le nihilisme, lorsqu’elle oublie le nécessaire équilibre avec le dionysiaque.

      En effet:

      « L’art n’est pas seulement malade lorsqu’il est associé au laid, à la décadence ou à la tristesse, à l’ivresse romantique ou à l’hystérie, à la toxicomanie, à l’alcoomanie ou autre barbarie, il l’est aussi lorsque la recherche apollinienne de la beauté devient exclusive »Nietzsche: santé et maladie, l’art Par Laurent Cherlonneix p271

      Je suis d’accord avec toi pour situer l’unblack plutôt du côté du dionysiaque. Je pense également que les accents nihilistes et désespérés du black auraient déplu à Nietzsche, mais selon moi parce qu’ils les auraient trouvés trop « chrétiens » (c’est-à-dire finalement trop dualistes), trop enclins à opposr par exemple la corruption de la vie quotidienne à la pureté des ténèbres, ou d’une nature sauvage idéalisée, le bien au mal (même si dans le black metal non chrétien le bien s’appelle souvent « mal » et le mal « bien »)… (sur toutes ces questions je te renvoie à l’ouvrage cité précédemment de Nicolas Walzer qui est à mon avis indispensable). Et aussi parce qu’il trouverait sans doute qu’elle est trop dionysiaque, trop une « musique du chaos », sans doute à la manière de ce qu’il reproche à Wagner (et tant de black métalleux se réclament de Wagner: ainsi les membres de Marduk). Il préférerait peut-être davantage de légèreté, d’équilibre entre apollinien et dionysiaque.

      Je suis d’accord également pour dire qu’on ne peut pas tout faire avec l’unblack, et notammement pas de l’apollinien façon Bach.

      Là où je ne suis pas d’accord, c’est dans la façon dont tu reprends exactement la problématique nietzschéenne dans ses termes en te contentant de les inverser. Je ne crois pas en effet qu’il soit bon d’opposer la musique « dionysiaque » à la musique « sacrée ». Je pense que l’affirmation de la souffrance, qui est centrale aussi bien dans le dionysiaque nietzschéen que dans l’unblack, quoique d’une manière différente, voire opposée (éprouvée dans l’espérance pour l’unblack, considérée comme une réalité aussi légitime et de même valeur que la joie pour Nietzsche) a sa place dans l’art chrétien (et dans le rôle que j’assigne à la souffrance, endurer l’absence de Dieu dans l’Espérance, on est d’accord, je ne suis pas du tout nietzschéen). Dire qu’une musique chrétienne de la souffrance et de l’absence n’est pas possible, comme tu sembles le faire en réduisant la musique chrétienne à la musique sacrée qui révèle la Présence de Dieu dans toute sa Gloire (Nietzsche sur Bach: « Si nous n’écoutons pas la musique de Bach en parfaits et subtils connaisseurs du contrepoint et de toutes les variétés du style fugué, et devons par conséquent nous passer de la jouissance proprement artistique, nous aurons, à l’audition de sa musique, l’impression (pour le dire à la sublime manière de Goethe) d’être présents au moment même où Dieu créa le monde. » Humain trop humain aphorisme 149), c’est à mon avis donner raison à Nietzsche dans sa critique du christianisme, en en faisant une sorte d’idéalisme qui refuse les réalités les moins nobles de notrre existence. Je pense au contraire que c’est une richesse de la foi chrétienne d’avoir des choses à exprimer et à partager qui puissent se traduire aussi par les sonorités propres au black, et que nier la possibilité du black chrétien, c’est appauvrir et la richesse musical du black, et le christianisme.

      Ma thèse n’est en effet pas que le sacré au sens de Bach est la finalité de la musique (je me contentais en début de mon billet de citer l’opinion de ce compositeur: je ne la faisais pas mienne): c’est une des finalités possibles: la musique dévoile l’être du compositeur, sous toutes ses facettes, nobles ou tragiques, ce qui donne une place à la musicalité du black, qui me parait éminemment compatible avec des valeurs chrétiennes (là encore, cf à mon avis les psaumes, qui dévoilent le croyant dans la totalité de son être, y compris le désespoir et la cruauté).

      Enfin, concernant la citation de ce batteur, je rappelle que pour Nietzsche, la puissance se définit, comme pour Spinoza, par la persévérance dans l’être. Certains black metalleux connaissent très bien Nietzsche, et pour moi, cette citation peut se lire, pas forcément comme l’affirmation d’un quelconque individualisme mégalo contraire au christianisme, mais tout simplement comme l’affirmation beaucoup plus neutre, et en même temps beaucoup plus profonde, d’un surplus d’existence apporté par la musique au musicien.

  2. Toujours aussi intéressant de te lire ^^
    …Au fait, on a rattrapé notre retard, tu es enfin répertorié sur http://dialogueabraham.wordpress.com/

  3. Et au fait: je crois me souvenir que Robert Culat a pas mal travaillé sur Nietzsche, au cours de ses études. Peut-être pourra-t-il nous apporter un éclairage plus informé que le mien?

    • Il suffirait de lui envoyer un petit mail… Au passage, comme je lui ai adressé mon étude (que j’ai complétée depuis d’ailleurs), ou je parle pas mal de Nietzsche, j’aimerai bien qu’il me donne son avis dessus.

  4. @Darth manu.

    Chouette!!! Enfin quelqu’un à qui parler sur Nietzsche!

    Pour ta documentation : un ouvrage : « L’esthétique musicale de Nietzsche » de Eric Dufour, aux éditions du Septentrion, Presse Universitaire. L’ouvrage est décrié dans les milieux musicologiques.

    Mais il me semble pourtant que Nietzsche rejoint Bach sur la conception sacrée, dans le sens chrétien du terme :

    « Est-il croyable que la même époque où venait de surgir la musique indiciblement sublime et sainte de Palestrina, ait pu accueillir avec une telle exaltation et entourer de tant de faveurs cette musique de l’opéra tout extérieure, incapable du moindre recueillement, au point d’y voir, ou presque, la renaissance de toute véritable musique ? » (In « L’Origine de la Tragédie »)

    Tu écris :
    « Là où je ne suis pas d’accord, c’est dans la façon dont tu reprends exactement la problématique nietzschéenne dans ses termes en te contentant de les inverser. Je ne crois pas en effet qu’il soit bon d’opposer la musique « dionysiaque » à la musique « sacrée » »

    En fait, comme je l’indiquais plus haut : j’ai « résumé en gros ». La pensée de Nietzsche est autrement plus complexe, évidemment. Mais je ne peux pas citer l’intégralité de son œuvre, surtout la première qui est bien « l’Origine de la Tragédie », œuvre d’ailleurs dont il n’a jamais été complètement satisfait, si l’on en croit son « essai d’autocritique ».

    En outre je pense qu’effectivement Nietzsche a un certain sens du « sacré », mais il ne s’agit pas du sens chrétien. C’est ce que j’appelle le « sacré dionysiaque » que j’oppose, comme tu l’as remarqué au « sacré chrétien ». Ce n’est donc pas tant la musique « dionysiaque » que j’oppose à la musique sacrée, mais le « sacré dionysiaque » au « sacré chrétien ». Donc, bien sûr, je te rejoins d’un certain sens pour ne pas opposer la musique « dionysiaque » à la musique sacrée… dans le sens chrétien du terme (je précise… dans le sens ou « chrétien »= « sacré »). Je pense d’ailleurs que pour tout chrétien, faire cette dualité entre apollinien et dionysiaque n’a pas de sens en musique. Parce que, comme l’a rappelé le Père Culat lors de l’un de nos échanges avec toi, l’objet de l’art, c’est le beau. Même si le beau nous mène nécessairement au sacré (quoi de plus beau que de composer pour la gloire de Dieu…), il peut bien entendu exister de belles œuvres qui ne soient pas sacrées.

    Là ou j’estime que ça ne colle pas, c’est justement prendre pour acquis que Nietzsche a raison… Son oeuvre philosophique nous permet d’avoir une autre vision de la musique non dénuée de tout intérêt, mais ça n’est pas la seule vision (ne serait ce que la vision chrétienne que Nietzsche décrie tant). Or force est de constater que l’influence de Nietzsche sur la conception contemporaine de la musique est considérable. Je crains fort que ce batteur que tu citais n’ait quelque part au fond de lui, cette conception de la musique.

    Je suivrais de toute façon ton conseil de lire Nicolas Walzer (je ne l’ai pas lu), mais après avoir lu « L’esthétique musicale de Nietzsche », de Dufour, que je n’ai même pas encore commencé à lire! Il traine sur mon bureau depuis au moins un an… Le problème de mes activités diverses et variées qui me prennent du temps! Il est loin, le temps ou je m’avalais un bouquin par semaine! Enfin… Si tu veux prendre le pari : dès que tu as acheté le bouquin, tu me mails, et le premier qui finit se fait part de ses impressions. Chiche ?

    • « En outre je pense qu’effectivement Nietzsche a un certain sens du « sacré », mais il ne s’agit pas du sens chrétien. C’est ce que j’appelle le « sacré dionysiaque » que j’oppose, comme tu l’as remarqué au « sacré chrétien ». Ce n’est donc pas tant la musique « dionysiaque » que j’oppose à la musique sacrée, mais le « sacré dionysiaque » au « sacré chrétien ». Donc, bien sûr, je te rejoins d’un certain sens pour ne pas opposer la musique « dionysiaque » à la musique sacrée… dans le sens chrétien du terme (je précise… dans le sens ou « chrétien »= « sacré »). Je pense d’ailleurs que pour tout chrétien, faire cette dualité entre apollinien et dionysiaque n’a pas de sens en musique. Parce que, comme l’a rappelé le Père Culat lors de l’un de nos échanges avec toi, l’objet de l’art, c’est le beau. Même si le beau nous mène nécessairement au sacré (quoi de plus beau que de composer pour la gloire de Dieu…), il peut bien entendu exister de belles œuvres qui ne soient pas sacrées. »

      Ce que j’essaie de viser en fait dans mon analyse de l’unblack, c’est l’entre-deux: entre désespoir et espérance, entre laideur, difformité, et beauté. Comme j’essayais de le montrer dans mon article sur Création et black metal(http:innerlightofblackmetal.wordpress.com/2011/05/14/creation-black-metal-et-christianisme/), il me semble que le black, en tant que musique du chaos, de l’informe, mais qui finalement ne peut s’empêcher de donner une forme et un ordre aux sentiments nihiliste qu’elle essaie d’exprimer, donne une représentation pleine de sens de ce moment intermédiaire, par exemple celui de l’âme qui poussée au désespoir va choisir (ou non) de se convertir, ou celui du combat qui va se livrer dans la conscience entre bien et mal, inclination au péché et acceptation de la Grâce. Ou encore l’attente dans l’espérance devant l’absence apparente de Dieu, la persévérance de la foi malgré la victoire apparente du mal.

      En ce sens, pour moi, le black chrétien, s’il a un sens, n’a pas pour finalité d’être une musique sacrée ou profane, mais une espèce de passage ou de zone grise entre les deux. Qu’il exprime des paroles chrétiennes sur une musique qui au départ avait été conçue pour nier le message du christianisme, est à mon avis rendu possible par le fait qu’en dernière analyse le black échoue à être totalement nihiliste et désespéré: il donne du sens et une beauté à ce qui n’était au départ qu’absurdité et laideur: l’acte de création artistique annule en partie le projet nihiliste qui l’a motivé.

      Je pense que dans la musique comme chez l’homme, le mal n’est jamais absolu, et que la possibilité du retour vers Dieu demeure en germe. Le black, qui s’est voulu à ses débuts la musique du mal (même s’il a pas mal évolué depuis), marque pour moi cet échec à bannir Dieu de Sa Création, et peut exprimer le retour de sa créature vers Lui aussi bien que son rejet initial. C’est du moins mon intuition, sachant que mes compétences musicales sont très limitées.

      « Là ou j’estime que ça ne colle pas, c’est justement prendre pour acquis que Nietzsche a raison… Son oeuvre philosophique nous permet d’avoir une autre vision de la musique non dénuée de tout intérêt, mais ça n’est pas la seule vision (ne serait ce que la vision chrétienne que Nietzsche décrie tant). Or force est de constater que l’influence de Nietzsche sur la conception contemporaine de la musique est considérable. Je crains fort que ce batteur que tu citais n’ait quelque part au fond de lui, cette conception de la musique. »

      Il est très probable en effet que la référence de ce batteur à Nietzsche soit parfaitement consciente et gouverne sa conception de la musique. Dans mon cas, tu noteras que je ne n’inscris pas dans une perspective nietzschéenne ma tentative de relecture de l’unblack metal (cet entre deux que j’évoque n’est pas du tout nietzschéen): je réagissais juste en commentaire à ton analyse du black comme musique dionysiaque. Par contre, il est certain que l’influence de Nietzsche est centrale chez beaucoup de black métalleux, pour certains sur la base d’une lecture superficielle, mais pas tous.

      « Enfin… Si tu veux prendre le pari : dès que tu as acheté le bouquin, tu me mails, et le premier qui finit se fait part de ses impressions. Chiche ? »

      C’est d’accord, mais à partir du mois de novembre seulement: j’ai quelques autres lectures qui m’attendent entre-temps… 😉

  5. Intéressants billet et échanges. mais pour moi, il m’est très difficile de concilier black metal et valeurs chrétiennes. Harmonie, rythme, paroles, images et textes sont à analyser ensemble et de ce point de vue, le regard d’un jeune éducateur auprès des jeunes et amateur de rock auquel je donne la plume sur mon blog est enrichissante. Si le coeur vous en dit :
    http://www.citeetculture.com/article-a-propos-de-rock-n-roll-le-regard-d-un-chretien-4-82550775.html

    • J’ai vu et commencé à lire. 🙂 Je donnerai mon avis quand l’ensemble du cycle sera publié…

      Je pense également que ce fameux article sur Nietzsche et le black metal que j’espère écrire d’ici les vacances de Noël tournera autour de ce critère important pour ce philosophe qu’est la santé (le black est-ilune musique malsaine?) ce qui me permettra d’évoquer certaines des critiques de fond que je pressens dans les billets déjà publiés. Ce sera plus d’un point de vue philosophique que médical malheureusement, manque de compétences dans ce domaine oblige (il y a un médecin dans ma famille immédiate, mais ses connaissances n’ont pas déteint sur moi ;))

  6. Coïncidence: le groupe de death metal chrétien A Hill To Die Upon a publié ce matin sur sa page facebook le status suivant:

    « Apollo sculpts my soul with the hand of Dionysus ».

    Jolie formule je trouve. 🙂

  7. Métal chrétien ou Métal crétin?

    Il n’existe pas de métal Chrétien car la musique métal est relié avec l’endurcissement du cœur d’où vient le mot «Métal» pour signifier la solidité, la force. (Deutéronome 15:7 … tu n’endurciras point ton cœur…). Quand on endurcis son cœur, on se croit plus fort. C’est souvent relié avec la méchanceté, l’agressivité et c’est ce que crée ces types de musiques dans le cœur des gens qui s’y habitue. Il est reconnu scientifiquement que la musique métal qui a une certaines séquence de son très rapide crée une drogue naturel dans le cerveau parce que cerveau réagit à l’impact négatif de l’effet anormal parce qu’il est anormal que le système nerveux soit ainsi surexcité. Cette drogue créé donc, comme toute drogue à long terme, une dépendance et l’impact des séances de son à l’effet d’endurcir le cœur. Cela explique pourquoi certain groupe de pseudo métal chrétien ou similaire font des choses malsaines comme maudire les démons les démons, chanter de manière enrager contre les non-chrétien ou les démons parce qu’ils non pas l’esprit de Dieu ou qu’il empêche l’esprit de Dieu de reprendre la place dans leurs cœur. (Exode 14:8 L’Éternel endurcit le cœur de Pharaon, roi d’Égypte …).

    Jamais le ministère de Jésus et l’exemple qu’il donnait l’impression d’être «Métal» d’être fort et puissant. Au contraire, Jésus l’agneau de Dieu, rempli de douceur. (Ésaïe 53 :2 Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire…. 7 Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n’a point ouvert la bouche.) Les musique métal souvent aussi relié à l’orgueil d’être fort, résistant. (Deutéronome 8:14 prends garde que ton cœur ne s’enfle…) (Deutéronome 8:17 Garde-toi de dire en ton cœur: Ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses.) Même voulant faire la volonté de Dieu, on peut faire la volonté du diable parce qu’il ne cherche pas l’humilité, la douceur, la louange mais plutôt l’orgueil de la force, la puissance, d’être idolâtré , d’être glorifier dans les shows hard rock et métal, ce pourquoi on choisi les musiques qui paraisse forte plutôt qu’une louange douce et humble devant Dieu.

    (Jude 9 Or, l’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: Que le Seigneur te réprime!10 Eux, au contraire, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils se corrompent dans ce qu’ils savent naturellement comme les brutes.).

  8. « Il n’existe pas de métal Chrétien car la musique métal est relié avec l’endurcissement du cœur d’où vient le mot «Métal» pour signifier la solidité, la force. (Deutéronome 15:7 … tu n’endurciras point ton cœur…). »

    Cette interprétation parait gratuite et sans grand rapport avec la réalité de la production musicale de beaucoup de groupes de metal chrétien…

    « Il est reconnu scientifiquement que la musique métal qui a une certaines séquence de son très rapide crée une drogue naturel dans le cerveau parce que cerveau réagit à l’impact négatif de l’effet anormal parce qu’il est anormal que le système nerveux soit ainsi surexcité. Cette drogue créé donc, comme toute drogue à long terme, une dépendance et l’impact des séances de son à l’effet d’endurcir le cœur. « 

    Première nouvelle! Puisque vous faites appel à la science, il serait sans doute nécessaire de fournir des références vérifiables aux travaux ayant démontré une telle influence du métal, ne pensez-vous pas?

    « Cela explique pourquoi certain groupe de pseudo métal chrétien ou similaire font des choses malsaines comme maudire les démons les démons, chanter de manière enrager contre les non-chrétien ou les démons parce qu’ils non pas l’esprit de Dieu ou qu’il empêche l’esprit de Dieu de reprendre la place dans leurs cœur. « 

    Sur la question des groupes qui pour affirmer leur chrisitianisme se contentent d’infliger dans leurs paroles le même traitement au satanisme que les groupes satanistes au christianisme, comme Frost Like Ashes, il est clair que cela n’est pas ce que l’unblack metal a produit de plus adulte ni de plus convaincant, mais leurs paroles ne sont qu’un exemple de ce qui se fait, comme je l’indique dans le billet que nous commentons. Regardez par exemple les paroles de Crimson Moonlight, et vous verrez que le black metal chrétien peut produire de très beaux textes.

    « Jamais le ministère de Jésus et l’exemple qu’il donnait l’impression d’être «Métal» d’être fort et puissant. Au contraire, Jésus l’agneau de Dieu, rempli de douceur. (Ésaïe 53 :2 Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire…. 7 Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n’a point ouvert la bouche.) Les musique métal souvent aussi relié à l’orgueil d’être fort, résistant. (Deutéronome 8:14 prends garde que ton cœur ne s’enfle…) (Deutéronome 8:17 Garde-toi de dire en ton cœur: Ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses.) Même voulant faire la volonté de Dieu, on peut faire la volonté du diable parce qu’il ne cherche pas l’humilité, la douceur, la louange mais plutôt l’orgueil de la force, la puissance, d’être idolâtré , d’être glorifier dans les shows hard rock et métal, ce pourquoi on choisi les musiques qui paraisse forte plutôt qu’une louange douce et humble devant Dieu. « 

    Si la puissance joue effectivement un rôle important dans le metal, je ne pense pas que ce soit nécessairement de la manière que vous décrivez. Cette « puissance » peut être aussi bien être un sentiment de solidité, d’enracinement à quelque chose de plus grand que nous, une transcendance. J’ai un brouillon d’article en cours sur ce sujet. Ce n’est pas l’interprétation choisie par beaucoup de groupes de black, je vous l’accorde, mais une foius encore, comme je l’indique dans l’article, je pense que cela ne se joue pas au niveau de la musique elle-même (l’exaltation de la puissance peut jouer un rôle dans la musique chrétienne, s’il s’agit par exemple de l’exaltation de la puissance divine) mais de l’inspiration que le compositeur essaie de traduire musicalement, ce qui ouvre la porte selon moi à la possibilité du metal chrétien. Pour citer une fois encore Crimson Moonlight, j’aime bien par exemple la façon dont la puissance musicale du morceau Thy Wilderness soutient l’inspiration du morceau qui vise à rendre Grâce à Dieu de Sa Création, ce qui permet également aux musiciens de retourner dans un sens chrétien (celui d’une action de Grâce) l’exaltation néo paienne de la nature souvent présente dans le black metal plus « traditionnel ».

    • En supposant, que vous cherchez la vérité, plutôt que ce que vous voulez croire étant la vérité, presque tout le monde sait, que la musique métal ou hard rock est relié au défoulement. Lorsque l’on met une musique métal ou hard rock dans un film, c’est parce qu’il va y avoir de l’action et généralement de la violence. Même les non-chrétiens savent cela. Comment donc pourriez vous ignorez l’évidence sauf si c’est vôtre volonté de l’ignoré et faire selon vôtre volonté. Et si vous faites ces choses selon vous, vous ne les faites pas selon Christ.

      Avec des paroles supposément chrétienne ou pas, l’esprit de la musique métal et son style est satanique à l’origine. C’est par des inspiration satanique qu’ils ont créés la musique métal. Ce style de musique créé une surexcitation du système nerveux qui créé un sorte de drogue naturelle créé par le cerveau pour se défendre de l’intrusion. Je te conseille de regarder le vidéo chrétien «Révolution du Rock & Roll».

      Donc, la beauté d’un texte, ne change pas grand chose puisque le son de se types de Hard Rock ou Métal en lui-même existe le les querelles, l’animosité, la rébellion, l’agressivité, la violence verbale, etc… Si quelqu’un arrive en arrière de toi et crie dans tes oreilles «JÉSUS T’AIME», même s’il avait une bonne intention et que les paroles sont bonnes, cela n’aura pas l’effet de tranquillisé la personne mais plutôt la colère.

      Se sont des esclaves de ces musiques qui transmettent leurs esclavages à d’autres comme n’importe quel drogues sur le marché. Une personne peut être sauvé en Jésus-Christ mais esclave des styles satanique à cause de l’habitude et de la drogue que créé le cerveau à cause de l’agression. (Luc 6:39 Il leur dit aussi cette parabole: Un aveugle peut-il conduire un aveugle? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse?). Une solidarité entre esclave aveugle ne donne pas grand chose de bon.

      (Jude 9 Or, l’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: Que le Seigneur te réprime!10 Eux, au contraire, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils se corrompent dans ce qu’ils savent naturellement comme les brutes.). Ce passage prouve que malgré que Michel disputait le corps de Moïse, il restait respectueux. Un son criard n’existe pas la politesse mais la colère et l’agressivité. Les brutes sont ceux qui cherche la force et la puissance. La transcendance, dont tu parle, c’est les effets de la drogue naturelle du cerveau pour se défendre. Il est donc souvent difficile de convaincre des drogué qui ne savent pas être de la drogue. Leurs cerveaux et leurs dépendance les pousseras a en vouloir d’avantage et s’ils n’en écoute plus pendant un temps, il auront besoins d’en écoutés de temps en temps. Il perçoivent aussi souvent les choses différemment car ils souffres souvent de paranoïa dont le besoin de défendre ce qu’il croient être bon pour eux comme un fumeur à besoin de sa cigarette. Je le sait aussi personnellement, car j’ai déjà été esclave de ces musiques et de leurs effets et de changés vers ce genre de musiques pseudo chrétienne n’aidait pas tellement.

      Et un son trop intense peut créé la nervosité physique ou spirituelle, et surexcite le système nerveux ce qui est anormal à l’environnement paisible du Jardin d’éden avec les oiseaux qui chante et qui était à l’origine le plan parfait de Dieu. Il n’avait pas besoin de se défouler, d’être agressif ou sur la défensive puisque la création de Dieu était végétarienne (Genèse 1:29-30). Si quelque chose ne suit pas la logique du plan original de Dieu, il est exclu que cela vienne de Dieu donc de Christ. C.F. http://www.mondieumensonge.com

  9.  » presque tout le monde sait, que la musique métal ou hard rock est relié au défoulement.  »

    Pas seulement, il y a également une vraie recherche esthétique (Dream Theater, Kekal…). Cela dit, j’ai du mal à voir en quoi le « défoulement » serait incompatible avec la foi chrétienne.

    « Lorsque l’on met une musique métal ou hard rock dans un film, c’est parce qu’il va y avoir de l’action et généralement de la violence.  »

    C’est souvent le cas également de certain morceaux de musique classique: ainsi Carmina Burana dans Excalibur ou dans La Jeunesse de Sherlock Holmes, ou La chevauchée des Valkries dans Apocalypse Now. Doit-on en déduire la musique classique « épique » est incompatible avec le christianisme?

    « Comment donc pourriez vous ignorez l’évidence sauf si c’est vôtre volonté de l’ignoré et faire selon vôtre volonté. Et si vous faites ces choses selon vous, vous ne les faites pas selon Christ. »

    Voilà une référence aux Ecritures qui me semble bien tirée par les cheveux. Même en supposant que vous ayez raison et moi tort, vous semblez méconnaitre la distinction entre erreur et péché.

    « Avec des paroles supposément chrétienne ou pas, l’esprit de la musique métal et son style est satanique à l’origine. C’est par des inspiration satanique qu’ils ont créés la musique métal. »

    Pas seulement non désolé… Même le black metal a un fond d’inspiration chrétienne, au travers du Seigneur des anneaux, dont la référence est plus fréquente encore chez les musiciens du genre que celles au satanisme ou au néo paganisme, bien qu’il s’agisse d’une oeuvre profondément catholique dans l’esprit et l’inspiration.

    « Ce style de musique créé une surexcitation du système nerveux qui créé un sorte de drogue naturelle créé par le cerveau pour se défendre de l’intrusion. Je te conseille de regarder le vidéo chrétien «Révolution du Rock & Roll». »

    Je ne nie pas que le métal, comme d’autres styles musicaux, puisse créer une addiction chez certains auditeurs. C’est d’ailleurs me semble t-il ce qu’a vécu un autre lecteur de ce blog. Cependant, je pense que la musicalité propre au black n’est pas le facteur déterminant et nécessaire, mais s’ajoute à un grand nombre d’autres causes. Je ne crois pas que le métal soit nocif en soi: il a sauvé certaines personnes, qui y sont venues désespérées et suicidaires, et y ont découvert la beauté via la création musicale. Et il a pu perdre effectivement d’autres personnes, via un phénomène d’addiction. Mais je pense qu’il s’agit d’un discernement à opérer au cas par cas. Je regarderai votre vidéo, même si votre argumentation « scientifique » me laisse sceptique, mais en contre exemple, je vous conseille de regarder le cas du membre unique d’Elgibbor, dont la conversion a entrainé la perte immédiate de toutes ses nombreuses addictions, mais a renouvelé son intérêt pour le black metal: https://innerlightofblackmetal.wordpress.com/2011/01/19/fire-de-elgibbor-du-satanisme-au-black-metal-chretien/ .

    « Donc, la beauté d’un texte, ne change pas grand chose »

    Donc pas de rapport entre le Beau, le Bien et le Vrai?

    « puisque le son de se types de Hard Rock ou Métal en lui-même existe le les querelles, l’animosité, la rébellion, l’agressivité, la violence verbale, etc… Si quelqu’un arrive en arrière de toi et crie dans tes oreilles «JÉSUS T’AIME», même s’il avait une bonne intention et que les paroles sont bonnes, cela n’aura pas l’effet de tranquillisé la personne mais plutôt la colère. »

    Outre que ce développement semble passer largement à côté de mon article et de mes commentaires, vous me paraissez avoir une compréhension appauvrie de la foi chrétienne. Si l’Amour y occuppe évidemment une place centrale, il y aune manière proprement chrétienne de penser la souffrance, le désespoir, la colère… Il n’y a qu’à lire les Psaumes. Et cette approche chrétienne de ces émotions négatives me parait très compatibles avec la musicalité du black metal. Enfin, même en restant dans les émotions « positives », des groupes de metal symphonique comme HB ou Scandinavian Metal Praise me parassent proposer de très beaux morceaux orientés vers l’action de grâce ou la louange.

    Une dernière remarque sans doute un peu dure et dont je précise que je la sépare totalement de la question de savoir si vous avez raison ou tort contre moi sur la question du metal. Vous semblez être un converti récent (manifestement au sein d’une communauté protestante, à lire votre blog, mais il me semble que la critique que je suis sur le point de vous adresser, un protestant de quelque communauté que ce soit pourrait vous la faire également), et votre volonté de nourrir vote foi sur la fréquentation des Ecriturs est extrêmement louable en soi. Cela dit, les citations un peu hors contexte et me semble-t-il détournées de la Bible dans vos commentaires m’ont mis un peu mal à l’aise. J’ai jeté un coup d’oeil sur votre blog, et quand je lis des analyses sur le Béhémoth brachiosaure et le Léviathan dragon chinois, ou votre relecture de la Genèse, ou encore vos conclusions sur le « paganisme spirituel » des juifs, je ne peux m’empêcher de vous recommander fraternellement de prendre un accompagnement spirituel, pour bien apprendre à distinguer entre la manière dont la Parole de Dieu contenue dans les Ecritures inspire votre intelligence, et celle par laquelle le Seigneur cherche réellement à vous toucher, ici et maintenant, au travers d’elle. Je précise qu’il m’est bien souvent arrivé d’errer dans mon interprétation de la Parole, et que je ne me sens pas du tout supérieur à vous dans la manière dont j’accueille le Souffle de l’Esprit dans ma vie. Mais, après il est vrai une lecture superficielle de votre blog, votre lecture de la Bible parait si littérale et éloignée des traditions d’exegèse, dont je ne suis pas il est vrai spécialiste, que je me dois en conscience de vous adresser cette recommandation.

  10. Si tu était un vrai chrétien, tu comprendrais rapidement pourquoi le défoulement n’est pas chrétien car prier et aimé ceux qui te font du mal, ne peut venir que par la paix du Saint-esprit hors lorsque l’on veux se défouler, il est impossible de rester paisible donc d’accueillir la présence du saint-esprit et de guérir les malades ou délivrer les démoniaques en écoutant du hard rock. Je n’ai jamais vu cela de toute ma vie et mis à part par des pouvoir satanique, c’est impossible.

    Une musique classique de façon naturel n’inspire pas l’agressivité mais il est plutôt rare sauf pour les personnes qui sont un peu dérangés, de vouloir utilisé une musique classique pour des atrocités. D’ailleurs, des musiques classique, ce n’est pas conçu pour louer Dieu mais à l’origine pour se laissez emporter dans une musique douce.

    «… le black metal a un fond d’inspiration chrétienne, au travers du Seigneur des anneaux, dont la référence est plus fréquente encore chez les musiciens du genre que celles au satanisme ou au néo paganisme, bien qu’il s’agisse d’une œuvre profondément catholique dans l’esprit et l’inspiration.»
    Le Seigneur des anneaux n’est pas une bonne référence, il est rempli de mythologie idolâtre et de magie dont supposément blanche ou noir sont toujours sataniques. (Exode 22 :18 Tu ne laisseras point vivre la magicienne.) (Apocalypse 21 :8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.) Et pour ce qui est des catholiques, il y en a peu qui sont de vrai chrétiens puisqu’ils espèrent généralement dans leurs œuvres êtres sauvés aime des éléments sataniques comme toi mais différemment. Il n’y a donc aucun fond chrétien. Je crois, au contraire, que c’est toi qui est très appauvris spirituellement puisque tu ne fait pas de distinction entre des souches sataniques et réellement chrétiennes.

    Il y a évidement des gens suicidèrent qui serait intéressé de devenir chrétien pour être délivrer des mauvaises esprits et des effets nocifs de ces musiques pseudos chrétienne qui endurcis le cœur et perturbe l’esprit. Il est donc plus facile pour eux de passer de complètement satanique de musiques sataniques mondaines vers la transition de pseudo musiques chrétiennes métal amène seulement l’agressivité, la violence mais pas les pensés suicidaires. Les bonnes valeurs du chrétienne aide même pour des personnes qui ne sont pas chrétiennes mais de rester passionner de la bible tout en restant esclave de l’effet musical agressifs et qui endurcis le cœur, n’est qu’être délivrer qu’à moitié.

    Dans les psaumes, il y a du désespoir mais le hard rock ou la musique métal n’existait pas à cette époque. David avec vécus la mort de ces fils et il exprimait son désarroi devant sa situation mais pas en écoutant des musiques de style sataniques et en focalisant sur «la souffrance, le désespoir, la colère….». Ce n’est pas compatible du tout, s’il y avait des musiques macabres dans ces temps-là c’était pour faire venir les mauvais esprits. Ce n’est pas la volonté de Dieu de focalisé sur les choses déprimantes et, en plus, macabres comme tu le fais.

    Black ceci, Black cela, Darth niaiserie, underblack, black métal, Crimson Moonlight, unblack, death métal chrétien, etc.. Tout ces imbécillités sont toujours très black, très sombres, très macabres, parle de mort, se base pour avoir l’air puissant, plus cool, plus hot, c’est l’orgueil de ces musiques qui agit en vous, le satanisme, les incantations sataniques, et tu ose appelé cela des choses chrétiennes. C’est une abomination que vous chérissez et tu dis du besoin que j’aurais besoin de support spirituelle. Ça c’est une très bonne joke! Vous êtes pris par toute sortes de chaines spirituelles sataniques de tout genre.

    Lorsque j’ai passer le questionnaire avec des personnes de mon église et qu’ils ont priés pour moi, ils ont prier intensément et demander à Dieu qu’est-ce qui pourrait y avoir qui ne vienne pas de lui et pour ce qui est des chaines spirituels, Dieu ne leur a rien montrer car j’étais déjà délivrer. Mais dans ton cas, je crois qu’ils trouverons plusieurs puissance démoniaques en toi. J’ai grandit dans une famille chrétienne depuis l’âge de 3 ans, je me suis éloigné progressivement à cause de l’orgueil et des musiques satanique et pseudo chrétienne dont tu me parle.

    (Lévitique 19 : 27 Vous ne couperez point en rond les coins de votre chevelure, et tu ne raseras point les coins de ta barbe.) Dans ces époques, les babyloniens se coupaient les coins de la barbe pour avoir l’air plus fort, plus puissant, pour l’orgueil ce qui est très ressemblant avec vos black conneries, Darth niaiserie, unblack, métal chrétien, death métal crétin, etc… la page arrière du site tout en noir avec du rouge sang pour les sites montrés. Tout cela sont des signes de chaines spirituelles sataniques dans se faux christianisme.

    (Léviques 19 :28 Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Éternel.) Les choses macabres ne sont pas de Dieu mais du diable.

    (Léviques 19 :31 Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l’Éternel, votre Dieu.) Ceux qui évoque les esprits démoniaque aime les choses sombre, sataniques et macabres car il n,ont pas en eux la lumière de Jésus.

    (Apocalypse 3 : 15 Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! 16 Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. 17 Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,)

    (Apocalypse 16:13 Et je vis sortir de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. 14 Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant.)

    (Matthieu 7:21 Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 22 Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? 23 Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.)

    Repentez-vous le vos péchés et de l’amour de vos abominations en Jésus et sortez de de ces liens spirituels sataniques que vous chérissez tant, comme Lot à sortit des villes pécheresses de Sodome et Gomorrhe vous qui êtes ni bouillant ni froid.

    • Je n’ai pas vraiment le courage de commenter cette réponse délirante dans le détail, mais j’ai du mal à prendre au sérieux un sermon sur la « paix du Saint Esprit » qui est à ce point rempli d’insultes (« Darth niaiserie »), d’attaques personnelles (« Repentez-vous le vos péchés et de l’amour de vos abominations en Jésus »), et de citations de la Bible détournées et hors de tout contexte (franchement, les citations du Lévitique…).

      Cette étrange façon que vous avez de me vouvoyer et de me tutoyer en alternance, parfois au sein d’une même phrase, et le français approximatif dans lequel vous vous exprimez n’aident guère à diminuer l’impression de très grande confusion d’esprit que vous donnez.

      Votre critique fausse du catholicisme ne donne pas non plus l’impression d’une grande connaissance ni d’une grande compréhension de l’histoire du christianisme ni des débats en son sein.

      Je ne vois donc pas vraiment l’intérêt de poursuivre cet échange qui commence à tourner en rond, mais je prierai l’Esprit Saint pour qu’il vous aide à discerner et à progresser dans une connaissance plus intime de Notre Seigneur Jésus Christ.

      • Je m’excuse de t’avoir insulté mais d’après moi, tu fais plus du problême au misnistère de Christ que d’amélioration avec des psychologies dénaturé sur le sens des écritures et l’impact négatif que se genre de blog peut donner. Pour ma part, je fait ce qui est le mieux pour tous ce qui est le plus près d’être satanique parce que je désire réellement faire la volonté de Dieu et non pas ce que je voudrais bien qu’elle soit.

        Plusieurs personnes peuvent faire aussi une transition toujours plus satanique en commençant par ceux qui le sont peut-être, croit, pense, se disent être chrétien jusqu’à ceux qui le sont évidement pas à travers ces styles de musiques là. J’aurai au moins fait mon travail de remettre en question, ce qui risque d’être une occasion de chute pour plusieurs, de peur qu,ils ne périssent dans l’étang de feu comme beaucoup de gens.

        J’espère que Dieu te donnera un jour, la vrai présence de Dieu et non celle que tu pense peut-être l’être. Et si c’est la vrai présence de Dieu, je le plein beaucoup de devoir recommencer à chaque fois le même travail de délivrance, jusqu’à ce qu’il risque un jour d’en être fatigué. C.F.

  11. @Christian je vous demanderai de relire la Bible avant de prétendre discerner ce que peut être le plan de Dieu…. et ensuite de vous rappeler que, toujours d’après la Bible, les hommes ne vivent plus dans le Jardin d’Eden ….

    Désolé pour la discussion sérieuse je suis une quiche en philo, mais c’est vrai que pour moi la découverte et le plaisir que j’ai eu à écouter du black métal ont sérieusement ébranlé ma foi. Voire même ma perception du monde. C’est un peu comme les livres, il y’en a qui sont dangereux à lire avant la vingtaine d’année et encore ça dépend des gens !

    Et seulement la musique et l’imagerie, quand j’ai commencé à chercher les paroles de certaines chansons, après une dizaine d’écoute quand même, j’ai franchement rigolé, heureusement que j’y comprenais pas grand chose.

    En conclusion je ne recommanderai pas d’associer l’évangélisation et le BM, pour ne pas faire découvrir les groupes de Black aux ouailles.

  12. Bonjour daemas! Je vous exhorte à essayer de réfléchir et de comprendre la Bible plutôt que de croire que les premiers arguments que vous dites serait intelligents. Je sais parfaitement que les hommes ne vivent plus du temps d’Adam mais c’était le plan de départ qui montre ce qui est préférable et ce qu’il voulait faire. D’ailleurs, dans l’Apocalypse il est assez facile de voir qu’à la fin, c’est le plan de Dieu de faire de nouveau de nouveau cieux et une nouvelle terre (Apocalypse 21:1). Et il est aussi écris dans référant à cette nouvelle terre dans Ésaïe: «Le loup et l’agneau paîtront ensemble, Le lion, comme le boeuf, mangera de la paille, Et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte, Dit l’Eternel.» Si tu comparerait la musique métal à un animal, est-ce qu’un loup ou un lion végétariens ou carnivore correspondrait le plus à la musique métal?

    Pourquoi plusieurs des amateurs de ces musiques cherchent ils des réponses qui seraient incohérentes avec la logique biblique? Qu’est-ce que qui semble le plus facile, se convaincre soit même, essayer de convaincre les autres ou d’esssayer de convaincre Dieu? Certes, toute les réponses existait déjà avant qu’on aille même à se poser la question.

    Laisserais-tu écouté à un très jeune enfant un film d’horreur supposément chrétiens ou un petit dessins animés de la vie de Jésus? Encore là, à quoi ressemble le plus chacun de ces choix d’entre les 2 cette musique. Si les gens qui écoutes se genre de musique ont le moindre signe de bon sens, ils n’auraient pas à essayer de tentés de convaincres la grande majorité des chrétiens avec leurs niaiseries. Le fait même que plusieurs façonnes leurs doctrines absurdes et démontre déjà que ce genre de passion en ces musiques en question contre la réticence de plusieurs chrétiens plus matures, les présentes déjà comme suspectes.

    Mis à part, pour les fous ou les fuckés, la musique douce exite la douceur, le chant ou la louange tandit que la musique métal ou semblables, existe la rébelion, le défoulement, le stresse, l’agitation des pensés , etc… Ceux qui veulent vraiment servir Dieu vont être bouillant pour Dieu et vont donc mettres de côté ce qui semble suspect et qui exiterait une mentalité contraire à leurs progressions. Ont ne prend pas de chances quand on est un chrétien qui veux réellement suivre Jésus. «Apocalypse 3: 14 Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée: Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu: 15 Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! 16 Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. 17 Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,»

  13. Bonjour! Actuellement en plein écrit « long-métrage » sur le thème du Black Metal, ça m’intéresserait beaucoup de pouvoir contacter l’auteur de ce blog, cependant je n’ai pas d’e-mail…

  14. @ Christian

    « Je sais parfaitement que les hommes ne vivent plus du temps d’Adam mais c’était le plan de départ qui montre ce qui est préférable et ce qu’il voulait faire. D’ailleurs, dans l’Apocalypse il est assez facile de voir qu’à la fin, c’est le plan de Dieu de faire de nouveau de nouveau cieux et une nouvelle terre (Apocalypse 21:1). Et il est aussi écris dans référant à cette nouvelle terre dans Ésaïe: «Le loup et l’agneau paîtront ensemble, Le lion, comme le boeuf, mangera de la paille, Et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte, Dit l’Eternel.»

    Rappelez vous encore bien la Bible puisque vous la citez si facilement vous verrez le passage qui dit si bien que l’homme est présomptueux de croire discerner ce qu’est le plan de Dieu.

    La pique sur le Jardin d’Eden n’était pas ce que je voulais que vous puissiez retenir de mon intervention, mais très divertissant.

    Enfin, je partage votre point de vue en finalité,….

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